« Une réponse opportune au cri des pauvres et de la soeur mère Terre »
Création de la Conférence ecclésiale amazonienne
Ce nouvel organe est un «Kairos plein d’espoir», un fruit direct du synode sur l’Amazonie, écrivent-ils, «en collaboration avec le magistère du Pape François, qui a accompagné de près tout ce processus». Le vote sur le nom, «la Conférence Ecclésiale de l’Amazonie», et sur son identité, sa composition et son mode général de fonctionnement ont été approuvés à l’unanimité par les membres votants.
Nouvelles voies pour l’Eglise et pour une écologie intégrale
L’objectif de la Conférence ecclésiale de l’Amazonie : «ouvrir de nouvelles voies pour l’Église et pour une écologie intégrale dans la région pan-amazonienne», et répondre aux menaces multiples qui planent sur l’Amérique latine, «comme la pandémie de coronavirus, et aux réalités de violence, d’exclusion et de mort contre le biome et les peuples qui l’habitent.»
Le cardinal Hummes, élu président, sera accompagné du péruvien mgr David Martinez de Aguirre qui prend le rôle de vice-président. Le comité exécutif aura à sa tête le bolivien mgr Eugenio Voter, pour représenter les Conférences épiscopales du territoire amazonien. Trois représentants des peuples originels ont également été désignés : Patricia Gualinga du peuple Kichwa-Sarayakú (Équateur) ; Sœur Laura Vicuña Pereira du peuple Kariri (Brésil) ; et Delio Siticonatzi du peuple Asháninka (Pérou).
Un long cheminement
La naissance de la Conférence Ecclésiale Amazonienne se situe dans la tradition collégiale et synodale des Eglises d’Amérique latine et des Caraïbes. Le Conseil épiscopal latino-américain (CELAM) collabore avec les églises à l’évangélisation du continent depuis plus de 75 ans. Dès 1955, avec la première conférence des évêques d’Amérique latine à Rio de Janeiro, une figure régionale a commencé à se forger.
Vatican News