Le professeur Andrea RICCARDI, fondateur de la communauté de Sant’ Egidio nous a interpellé à travers deux images : L’incendie de la Cathédrale de notre Dame et la foule des Afghanes à l’aéroport de Kaboul, fuyant la violence des Talibans.
Face à une société déchirée par la guerre, l’injustice et l’indifférence, le professeur RICCARDI nous invite d’aller habiter le monde, de faire du journal notre bible et de vivre notre vocation sur les routes et dans les rues.
Posons sur notre monde un regard féminin plein de tendresse, soyons des sœurs et des mères qui refusent la violence et osent le changement. Engageons-nous à prévenir la guerre en tissant des liens de paix. Allons au-delà des murs pour une fraternité universelle sans frontière qui privilégie le pauvre et soigne les blessures de l’humanité.
Témoignons de la puissance de la prière, capable d’illuminer le monde et de le protéger. Ne nous contentons pas du minimum mais entrons dans la perspective du « PLUS » pour devenir des experts en humanisme.
Pour le Père ZANOTELLI, Combonien, garder la flamme de la charité allumée n’est pas possible si nous ne sommes pas passionnées par la Parole de Dieu. Imaginons Saint Vincent de Paul nous dire aujourd’hui : Les pauvres sont les maîtres de la Parole et les vicaires du Christ ne sont ni les évêques ni les cardinaux mais les marginalisés.
Ayons le courage de dire non à un système économique qui finance la fabrication des armes et produit 80 millions de réfugiés et un milliard de mourants de faim.
Peut- on changer de mentalité et de style de vie pour ne pas être du côté des 13% de la population mondiale qui consomme les 90% des biens de la planète ?
Sommes-nous capables de défendre la cause des pauvres et de s’engager auprès des persécutés et des pauvres où notre Christ s’identifie ?
Ayons un mot synodal qui facilite le changement et permet l’insertion dans ce contexte des membres souffrants du Christ.
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