30 juillet : Journée Mondiale contre la traite des êtres humains

Selon l’Organisation internationale du Travail, environ 21 millions d’individus sont des victimes de la maltraitance sous toutes ses formes : violences domestiques, travail forcé, exploitation sexuelle… Les enfants représentent un tiers des victimes du trafic d’êtres humains dans le monde.
En 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le Plan d’action mondial pour la lutte contre la traite des personnes, exhortant les gouvernements à prendre des mesures concertées et concrètes pour contrer ce fléau. Le Plan a demandé que dans les programmes élargis de l’ONU soit intégrée la lutte contre la traite des personnes afin d’en accélérer le développement et de renforcer la sécurité mondiale. Une des dispositions décisives du Plan est l’établissement d’un Fonds de contributions volontaires de l’ONU pour les victimes de la traite des êtres humains.
Depuis 2014, les Nations Unies ont établi une journée de sensibilisation contre la traite des êtres humains, le 30 juillet de chaque année.
Les objectifs précisés pour cette journée sont les suivants:

  • donner la priorité aux victimes provenant d’une zone de conflit armé
  • identifier les victimes de la traite parmi les flux de réfugiés et de migrants
  • apporter assistance aux victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle, de trafic d’organes, de mendicité ou de criminalité forcée, et à toute nouvelle forme d’exploitation (par exemple la pornographie en ligne…).

Une telle Journée est indispensable pour « faire connaître la situation des victimes de la traite humaine et promouvoir et protéger leurs droits ».

Participer à la campagne de Talitha Kum (le réseau des religieuses contre la traite des êtres humains)